Mohamed Benadda : « La mobilité, c’est montrer qu’on est capable de se challenger » | VILAVI Aller au contenu principal

Mohamed Benadda : « La mobilité, c’est montrer qu’on est capable de se challenger »

Publié le 24 juin 2021 par apagny
Mohamed Benadda, directeur de la formation et du recrutement à Tanger

Après avoir fait toutes ses gammes au sein du réseau ASSU 2000 - attaché commercial, responsable de secteur puis directeur de région - Mohamed Benadda est, depuis le 1er avril 2021, le nouveau directeur de la Formation et du Recrutement à Tanger. Il nous dévoile, dans cette interview, son évolution professionnelle et ses ambitions pour l’avenir.

Quel est ton parcours professionnel au sein du Groupe VILAVI ?

J’ai eu la chance d’intégrer l’entité ASSU 2000 en juillet 2009 en tant qu’attaché commercial à Halluin, dans le Nord. Après huit mois, on m’a proposé de m’occuper et de gérer une agence un peu plus grande, avec un portefeuille plus important, à Lille. J’y suis resté 3 ans avant d’évoluer à la fonction de responsable de secteur en région PACA où j’ai encadré l’ensemble des agences de la Côte d’Azur.

Ce poste, que j’ai occupé pendant deux ans, m’a permis de constituer mes premières armes en tant que manager. Au bout de deux ans, je suis revenu dans le Nord, ma région de cœur, pour en reprendre la direction en qualité de directeur de région. Un poste que j’ai occupé pendant six ans.

Et depuis le 1er avril 2021, j’ai été nommé directeur de la Formation et du Recrutement à Tanger.

Comment s’est déroulé ce changement de poste ?

En octobre 2020, j’ai déjeuné avec Bruno Coutarel, Amir Messadi et David Guyonnet. Tous les 3 m’ont tout d’abord félicité du travail réalisé sur la Région et Bruno m’a naturellement sondé pour connaître mes aspirations dans un avenir plus ou moins proche au sein du Groupe. Assez simplement, j’ai évoqué mon envie d’évoluer.

C’est alors qu’Amir Messadi m’a présenté minutieusement le nouveau challenge à relever sur Tanger et la dimension de ce nouveau poste. Rapidement, j’ai pris conscience qu’avec la construction du nouveau bâtiment, les attentes du Groupe sont en effet très importantes en matière de recrutement. L’objectif est d’attirer les meilleurs profils, pas seulement venant de Tanger et ses alentours mais provenant de tout le Maroc. Pour cela, une personne sur place pour prendre en charge la direction du recrutement et de la formation devenait nécessaire. Ce projet stimulant m’a immédiatement séduit.

Je suis quelqu’un qui a toujours envie d’évoluer et si possible, apporter ma pierre à l’édifice. Je n’ai même jamais refusé une évolution et je pense qu’une évolution, cela ne se refuse pas. Mais là, c’était encore différent. Il s’agissait là d’un projet non seulement professionnel mais également personnel concernant toute une famille. Il fallait donc bien évidemment que j’en parle à mon épouse avant de donner ma réponse. Il ne restait plus qu’à jouer ma carte de commercial en rentrant à la maison…Une réponse positive fut apportée quelques jours plus tard !

De quel accompagnement bénéficies-tu pour réussir dans ta nouvelle mission ?

Je suis au siège de Noisy-le-Sec depuis le 22 mars dernier car les frontières avec le Maroc sont fermées depuis le 31 mars. J’en profite pour partager le bureau d’Amir Messadi avec lequel j’apprends énormément au quotidien.

Je profite également de ma présence au siège pour côtoyer quotidiennement tous les directeurs de services du GIE, ce qui est nécessaire sinon indispensable puisque le poste de Directeur de la Formation et du Recrutement reste un poste très opérationnel et brasse un périmètre d’action très large. En effet, étant amené à prendre des choix stratégiques, il est donc essentiel pour moi de connaître les projets en cours et voir de quelle manière nous allons pouvoir travailler ensemble à l’avenir pour ainsi consolider les synergies entre la France et le Maroc.

Tant que je suis au siège, j’emmagasine donc un maximum de choses, pour mieux encore préparer mon arrivée. Néanmoins, le réel travail de fond, d’analyse et de mise en place d’actions, se réalisera une fois que je serai sur Tanger.

Concrètement, quelles vont être tes missions en tant que directeur de la Formation et du Recrutement ?

Directement rattaché à la direction générale, mon rôle consistera principalement à jouer un rôle d’appui fonctionnel aux entités du Groupe en veillant au bon fonctionnement des services de Formation et Recrutement du GIE tout en continuant à promouvoir l’image et la notoriété du Groupe au Maroc.

En détail, concernant le recrutement, mes principales missions vont être de définir et appliquer la politique de recrutement du Groupe en attirant les talents, puis de veiller à leur intégration et leur affectation au profit des entités opérationnelles. Je vais également gérer le budget recrutement et le plan de communication RH, valider les éventuels transferts de personnel du GIE Tanger ou encore veiller aux évolutions de la réglementation.

Notre métier étant en perpétuel mouvement, pour être le meilleur, il faut constamment se former. Par conséquent, du côté de la formation, mon rôle va consister à coordonner les différentes actions de formation, à superviser les projets de formation et leur réalisation et à faciliter les échanges entre les différents interlocuteurs des entités opérationnelles à l’occasion des demandes de formation, avec en ligne de mire une véritable académie de formation.

C’est un poste qui vient d’être créé, il n’y a pas de point d’ancrage sur lequel on peut s’appuyer. Donc forcément, il y aura beaucoup de choses à faire, et il faudra que je fasse preuve d’initiative.

Pourquoi conseillerais-tu la mobilité interne à un collaborateur ?

Pour moi changer de poste permet de grandir, d’apprendre, de progresser et continuer à monter en compétence.

Se créer de nouveaux challenges, sortir de sa zone de confort, c’est aussi forcément monter en compétence. C’est quelque chose de fondamental pour toute personne qui a envie de progresser, que ce soit professionnellement mais aussi personnellement. On apprend beaucoup de choses sur son métier mais on apprend aussi beaucoup sur soi. On n’a jamais fini d’apprendre. Donc changer de métier, c’est changer la vision que l’on a de soi-même, mais c’est aussi le meilleur moyen de prouver ses compétences et ses qualités.

J’assimile la mobilité à une compétence. Savoir se rendre mobile, c’est clairement pour moi développer une compétence.

Qu’est-ce qui te plaît le plus au sein du Groupe VILAVI ?

Tout au long de mon parcours, j’ai eu la chance de m’apercevoir que ce Groupe est et demeure un véritable générateur de talents. Ce qui en fait la force : la chance de voir à la tête de chaque filiale des personnes issues de la promotion interne. Un Groupe qui confirme simplement que chaque volonté, chaque force vive aura la possibilité de s’épanouir et d’évoluer.

Et cerise sur le gâteau….C’est aujourd’hui un Groupe qui joue un rôle majeur dans le domaine de l’assurance…et qui n’est jamais à court d’ambitions !

Quelles sont tes prochaines envies ?

Après plusieurs mois de confinement, ma plus grande envie est de rapidement arriver sur le terrain à Tanger, de rencontrer mes équipes de manière physique, et de pouvoir commencer véritablement à imaginer les différents plans d’action qu’on va pouvoir mettre en place. C’est tout simplement mettre la machine en route afin de répondre aux attentes de notre président et de nos deux directeurs généraux.